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Réécriture d'un article postée le 3 avril 2014 avec l'ajout d'un nouveau document, une carte postale, document n° 6
Région : Loire Atlantique
Nantes-Butter est une entreprise anglaise dénommée "Nantes Butter and refrigerating Cie" enregistrée le 18 avril 1906 à Nantes, destinée à l'exportation de beurre vers le Royaume-Uni.
La société est constituée d'un capital initial de 100 000 livres. Le premier chiffre d'affaire en 1907 est de 3 406 000 francs. En 7 mois d'activité, il ressort un bénéfice de 150 000 £.
L'installation se fait dans les locaux de l'ancienne brasserie Schaeffer sur l'île Gloriette à Nantes, au 13 quai île Gloriette. C'est une situation idéale à l'embouchure de la Loire pour les exportations par bateaux ou de la gare de Nantes.
Le siège administratif se situe au 57 rue de la chaussée d'Antin à Paris, avec un bureau au 59 boulevard Pasteur.
Achat de la beurrerie d'Issé en 1906.
Nantes Butter est affilié à l'Union des Beurreries de France.
Le beurre produit obtient le grand prix de l'exposition franco-britannique de Londres en 1908.
Dissolution en mai 1949.
Document n° 1 : contrat passé entre la Compagnie Générale Transatlantique et Nantes Butter le 18 avril 1907. Nantes Butter s'engage pour une durée d'un an à fournir du beurre salé à compter du 1er mai 1907, pour les besoins de la flotte de Saint-Nazaire.

Document n° 2 : lettre à en-tête datée du 26 février 1910 qui relate un problème de traçabilité d'un colis de beurre embarqué sur le vapeur "Virginie" à Saint-Nazaire.

Document n° 3 : carte postale montrant une des salles des machines postée le 5 octobre 1911.

Document n° 4 : carte postale qui n'a pas circulé, montrant la salle d'emballage et d'expédition.

Document n° 5 : lettre datée du 27 janvier 1909 adressée par l'administrateur délégué de Nantes Butter en France au directeur de Nantes Butter à Nantes. L'administrateur met en demeure son directeur de Nantes de cesser la production coûteuse de publicités, procédé jugé dispendieux et peu efficace et qui n'est pas en conformité avec la politique d'économie pratiqué par l'enseigne.

Document n° 6
Les terribles inondations de décembre 1910 qui ravagèrent la France n'ont pas épargné Nantes-Butter comme le montre cette carte postale non voyagé de l'époque.

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Comment à la campagne bien peigner son beurre pour mieux le vendre ? La réponse est au bas de cette carte humoristique dessinée par Griff postée le 19 septembre 1926.

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Ajout d'un nouveau document sur un article écrit le 12 septembre 2013
Le premier document que je mets en ligne date de 1840, à une époque où le train balbutiait ses premiers "tchou tchou", et où se déplacer en France relevait souvent du défi allié à une grande patience. Le transport des marchandises est malheureusement tributaire des moyens du temps.
Le 13 octobre 1840, une voiture de la maison de roulage Simon du Mans, quitte la capitale sarthoise sous la responsabilité du voiturier Mr Evrard. En parcourant le document, on apprend qu'un panier de beurre (certainement d'osier) et une poche de laine, en provenance de chez Mr Cartier de Loué devront être livrés sous trois jours au sieur BUCHOZ demeurant à Paris.
Un peu plus de 10 ans plus tard, l'évolution fulgurante du rail va révolutionner le commerce français en rapprochant les régions et en raccourcissant les délais.

Le doucement ci-dessous, reçu ce 4 septembre, est un bon de roulage daté du 4 février 1848, pour un transport de quatre paniers de beurre d'un poids de 97 kilos, de Caen pour Paris. Le colis doit être expédié avant 4 jours

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Région : Bretagne
Le document ci-dessous est une lettre écrite le 12 mars 1830 de Saint-Servan (aujourd'hui quartier de Saint-Malo) par un armateur à monsieur PENNEC négociant à Châteaulin.
On y apprend que le navire de l'armateur nommé l'Edouard est à Châteaulin (Finistère), où sous les ordres du capitaine Fouyé, il doit charger diverses marchandises.
La suite de la lettre concerne le beurre :
"Le capitaine Fouyé m'a dit que le beurre ne valait chez vous que 45 à 50 f le quintal. j'en ai encore besoin pour mon armement de Terre-Neuve de 5 à 600 livres si vous pouvez me procurer cette quantité je vous prie de me l'expédier par lui vous m'obligerez.
Faites moi le plaisir de dire au capitaine Fouyé qui'il précise son départ pour arriver ici au plus tôt."
La lettre est postée à Saint-Servan le 14 mars et arrive le lendemain à destination.

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