Cremo
SUISSE
Complément d'information du 19 février 2017 sur l'historique de CREMO en Suisse, dont j'ai plusieurs opercules en ligne
En 1917, alors que l’Europe est en guerre, les autorités fédérales suisses mettent sur pied des centrales du beurre afin d’assurer la production du beurre et son acheminement vers les villes. Celle de Fribourg voit le jour le 18 août 1917. Elle appartient à la Fédération laitière vaudoise-fribourgeoise et à la Fédération laitière Zone de la Montagne.
Le 21 mai 1927, les deux fédérations responsables de la centrale du beurre la transforment en société anonyme et lui donnent le nom de Cremo. Son but est la fabrication et le commerce de tous produits et sous-produits laitiers et spécialement d’assurer l’amélioration de la fabrication, de la vente et de la mise en valeur du beurre produit dans le rayon des fédérations.

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Ajout d'information le 19 février 2017
Sur la carte maximum ci-dessous qui reproduit fidèlement le timbre luxembourgeois émis le 28 septembre 2004 et qui vante les produits laitiers, on peut remarquer qu'un emballage de beurre est dessiné.
Il s'agit du papier d'emballage d'un beurre de marque luxembourgeois dont je possède quelques exemplaires neufs qui me furent envoyés par la société de production.
La désignation « Beurre de Marque Nationale Luxembourgeois » a été créée en 1932 par une législation spécifique et peut se prévaloir d’une longue tradition.
Le beurre rose de Marque Nationale du Grand-Duché de Luxembourg répond à un standard de qualité supérieure, lors de tests olfactifs et gustatifs on constate des qualités spécifiques liées à la composition de la flore du territoire servant à alimenter les vaches, lors de la production du beurre, on utilise uniquement de la crème acide, il n’y a aucune addition de sel ni de conservateurs, il est riche en vitamines A, D, E. Le beurre est mis sur le marché en emballages de 250 et 500 grammes.
La zone de production rassemble l’entité du territoire du Grand-Duché de Luxembourg. dans le temps le beurre était fabriqué de méthode artisanale, de nos jours il est conditionné dans les laiteries par barattage continu.
Moule-à-beurre
La durée de production couvre toute l’année, le beurre est contrôlé 15 fois par an (contrôle des laiteries, contrôles chimiques et microbiologiques, contrôle organoleptique). Le Beurre rose bénéficie de l’AOP (PDO) depuis 2000.
Le Beurre rose du Luxembourg possède une excellente tartinabilité.

Un exemplaire du papier de ma collection

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Information étonnante découverte en cherchant sur Internet datée du 16 juin 2016
En creusant une zone humide en Irlande, un spécialiste a découvert un énorme morceau de beurre. Un produit laitier qui aurait été conservé pendant 2.000 ans dans de la tourbe. Si la découverte est stupéfiante, elle est assez courante.
Avant que le réfrigérateur ne fasse son apparition, nos ancêtres ne manquaient pas d'imagination pour conserver leurs aliments. En Irlande, le secret se cachait dans la tourbière. De nombreuses découvertes précédentes ont confirmé cette hypothèse. Mais des spécialistes viennent de mettre la main sur une nouvelle preuve.
Dans le comté de Meath situé au nord de Dublin, une énorme motte de beurre de 9 kilogrammes a été retrouvée, bien cachée à quatre mètres de profondeur. Mais le plus étonnant reste sans doute l'âge du produit : au moins 2.000 ans, d'après les observations préliminaires.
Un garde-manger coffre-fort
Les habitants utilisaient la tourbière comme une zone de stockage pour leurs produits laitiers. En effet, elle contient généralement une eau froide, acide et faible en oxygène. Autant de conditions qui permettent la conservation de produits sensibles mais le procédé serait encore plus efficace qu'on ne pense.
Les spécialistes pensent d'ailleurs que la motte serait encore comestible. La conservatrice du muséum Cavan County affirme ainsi que l'odeur émise par la motte est très ressemblante à celle de notre beurre actuel. Une autre hypothèse suggère toutefois que la tourbière permettait aussi de cacher ce trésor monétaire.
Si le beurre servait pour l'alimentation, c'était aussi produit très important qui pouvait servir de paiement pour le loyer. Son coût élevé pouvait tenter de nombreux voleurs. D'où l'importance de cacher ses réserves personnels. D'ailleurs, ce n'est pas la première fois qu'une telle découverte est faite, c'est même plutôt fréquent. Mais la motte recèle encore bien des mystères.
Une découverte commune mais surprenante
En effet, ce qui a le plus étonné les chercheurs est son emplacement. L'assistant du muséum Andy Halpin décrit : "ces tourbières à cette époque étaient des endroits inaccessibles et mystérieux". Il y a 2.000 ans la région était dominée par trois barons. Or la jonction entre ces domaines était située précisément à l'endroit de la découverte.
C'était donc un "no man's land", rendant cette trouvaille étrange. De plus, le beurre n'était pas protégé par une peau de bête ou du bois comme observé dans d'autres endroits. Cette motte aurait donc plutôt été destinée aux dieux. S'il s'agissait d'une offrande, le beurre ne devait pas être facilement récupérable par des voleurs et donc une zone interdite était très favorable.
La motte maintenant dans les mains du muséum national, les scientifiques vont pouvoir la dater plus précisément grâce à la datation au carbone 14 et en apprendre plus à son sujet. Voire la goûter ? Sans doute pas. Halpin conclut ainsi : "théoriquement c'est comestible mais nous ne dirons pas que c'est conseillé".
Publié par Estelle Lemaitre, le 16 juin 2016
http://www.maxisciences.com/archeologie ... 38140.html
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Région : Nouvelle-Aquitaine (Poitou-Charentes)
Département : Deux-Sèvres
Carte postale ancienne qui a circulé (le 3 mai mais pas de date) des années 1910 de la beurrerie d'Uzelet à Ardin.

Cette laiterie coopérative est créée en 1897 par un groupement de cultivateurs sur l'emplacement d'un ancien moulin à eau, à 500 m du bourg et 4 km de la gare de Coulonges-sur-l'Autize. Le beurre fabriqué est expédié par le train à Paris. La coopérative totalise 877 sociétaires en 1902, puis 1275 en 1919. Une caséinerie est annexée à l'établissement dans les années 1910 et de nouveaux ateliers sont bâtis. Un corps de bâtiment renfermant des chambres de congélation est construit vers 1960. En 1970 est fondée la Coopérative laitière de la Gâtine et du Centre-Ouest par l'union des laiteries de Mazières-en-Gâtine, Ménigoute, Saint-Christophe-sur-Roc, Sainte-Ouenne et Uzelet. Mais conséquence des regroupements, cette dernière fermera en 1978. Les bâtiments, d'abord rachetés par la commune, ont été revendus à un particulier qui y fabrique de l'aliment pour bétail et loue une partie des bâtiments à une pâtisserie industrielle.
En 1899, les mécanismes sont mus par une roue hydraulique et par une chaudière et une machine fixe. En 1918, l'établissement est équipé de deux chaudières Montupet, de deux réfrigérants cylindriques, de deux pompes à eau, de quatre pompes à petit lait, de deux barattes, d'un malaxeur et de quatre écrémeuses, ainsi que d'une machine à glace.
En 1898, le personnel se compose d'un comptable, d'un chauffeur-mécanicien, d'un contrôleur-aide-beurrier, d'un écrémeur et d'un beurrier. Quinze ramasseurs assurent la collecte du lait. Dans les années 1970, la laiterie emploie 19 salariés et 12 entrepreneurs assurant le ramassage du lait.
Source : http://dossiers.inventaire.poitou-chare ... IA79002430
Ardin 1667 habitants en 1911.
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Région : Pays de Loire
Département : Loire Atlantique
Publicité de 1890, extraite d'un annuaire, pour les beurres produits à Chantenay-sur-Loire par Gabriel LANDAIS.

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